Von Hamburg nach Singapur: Translokale Erfahrungen einer Hamburger Kaufmannsfamilie im Zeitalter der Globalisierung (1750-1914)

Dissertationsprojekt, finanziert durch die Gerda Henkel Stiftung vom 1. Juni 2016 bis 30. November 2019.

De Hambourg à Singapour : Les expériences translocales d’une famille de négociants hambourgeois à l’ère de la globalisation (1750-1914)

Projet de recherche financé par la Gerda Henkel Stiftung du 1er juin 2016 au 30 novembre 2019.

Team

Doktorandin

  • Marine Fiedler

Betreuung

Basierend auf dem Konzept der Translokalität erforscht das Projekt sechs Generationen der Hamburger Kaufmannsfamilie Meyer von der zweiten Hälfte des 18. bis zum Beginn des 20. Jahrhunderts. Das in den transnationalen und globalen Studien geläufige Konzept ist in der Geschichtsschreibung bislang kaum benutzt worden. Dank des Ausgreifens der Familie Meyer von Hamburg in den atlantischen und später südostasiatischen Raum sowie ihres an Selbstzeugnissen reichen Familienarchivs können an diesem Beispiel die Erfahrungen der Globalisierung und der werdenden Globalität in der longue durée akteurszentriert untersucht werden. Das Familienarchiv umfasst nämlich vielfältige Selbstzeugnisse wie Tagebücher, Reisetagebücher, Erinnerungen und Korrespondenzen, die das Erfassen der Subjektivität und der Praktiken der Akteure ermöglichen. Das Projekt knüpft dazu bei den Ansätzen zu einer globalen Mikrogeschichte und bei der Forschung zu den transnationalen Akteuren an.

Obwohl das Projekt Fragestellungen der transnationalen Geschichte aufgreift, zieht es dem Konzept der Transnationalität jenes der Translokalität vor, weil es eine Kaufmannsfamilie im Rahmen ihrer Mobilität vom Lokalen zum Globalen untersucht, in der das Nationale erst spät an Bedeutung gewann. Das Konzept der Translokalität erfasst insbesondere die Spannung zwischen Mobilität und Lokalität, u.a. im Familienrahmen. In diesem Sinn untersucht das Projekt die Auswirkungen der Globalisierungsprozesse auf Familienstrukturen, Organisationsformen und Wahrnehmungen anhand dreier Achsen: 1.) die Beziehung zwischen Handel und Familie, 2.) die Mobilität der Familie und ihre Wahrnehmungen von Zeit und Raum, 3.) die Veränderungen ihrer Erfahrungen und Praktiken von der Kaufmannsgemeinschaft in Bordeaux zur kolonialen Gesellschaft in Singapur. Indem es bisher überwiegend getrennt behandelte Forschungsfelder – die transnationale, globale, Familien-, Geschlechter- und Gefühlsgeschichte – zusammenführt und im Lichte von Selbstzeugnissen behandelt, eröffnet das Projekt Einblicke in die Auswirkungen von Globalisierung auf eine Kaufmannsfamilie und in die Entwicklung eines globalen Bewusstseins.

Eduard Lorenz Lorenz-Meyer, "Kling Boatman", Singapur, 1879 (Staatsarchiv Hamburg, 622-1/65 Lorenz-Meyer, C.X.b.8.b)

Ce projet se propose d’appliquer le concept de translocalité, issu du renouvellement de la recherche transnationale et globale mais encore guère exploité en histoire, à l’étude d’une famille de négociants hambourgeois de la seconde moitié du XVIIIe au début du XXe siècle. De par son expansion à l’espace allemand, européen puis asiatique, le cas de la famille Meyer permet d’approcher au plus près la manière dont les individus vivaient la globalisation et la globalité en train de se faire sur le temps long. L’important fonds familial des Meyer rassemble en effet une grande variété d’écrits du for privé, tels des récits de voyage, journaux et souvenirs ainsi que de la correspondance permettant de mieux saisir la subjectivité et les pratiques des acteurs dans le cadre des processus de globalisation. Ce faisant, le projet s’inspire des approches microhistoriques du global ainsi que des recherches sur les sujets transnationaux.

Bien qu’il s’inscrive dans les réflexions de l’histoire transnationale, le concept de translocalité est au cœur de l’analyse. En effet, le projet a pour objet la mobilité d’une famille entre différents espaces reliant le local au global, où le national n’apparaît que sporadiquement. Le translocal est particulièrement adapté à ces situations, car il souligne les tensions entre mobilité et localité et permet d’observer la modification des structures qui en sont issues, notamment dans le cadre familial. Suivant ces réflexions, le projet étudie six générations dans un contexte d’intensification des connexions transnationales et transculturelles, d’élargissement des horizons de pensée et d’action ainsi que de l’amplification sans précédent des liens économiques et commerciaux. Les conséquences de ces processus sur les structures, les formes organisationnelles, les perceptions et les appartenances de cette famille sont interrogées au moyen de trois axes. Le premier questionne les relations entre famille et négoce, tandis que le second s’attache à étudier les perceptions et le vécu de l’espace lors de la mobilité dans un monde de plus en plus intensément et rapidement connecté. Enfin, le dernier axe analyse les structures sociales communautaires dans lesquelles s’intégraient les Meyer, de la communauté marchande de Bordeaux à la fin de la période moderne à la société coloniale de Singapour. Unissant des champs de recherche encore peu considérés ensemble, notamment l’histoire globale et transnationale, familiale, du genre et des émotions, le projet contribuera ainsi à une meilleure compréhension de la globalisation en train de se faire et le développement d’une conscience globale selon la perspective des acteurs.

Eduard Lorenz Lorenz-Meyer, "Kling Boatman", Singapour, 1879 (Staatsarchiv Hamburg, 622-1/65 Lorenz-Meyer, C.X.b.8.b)